Anisotropie perpendiculaire : le graphène réussit au cobalt
Catégorie(s) : Actualités, Recherche
Publié le : 6 février 2017
Empilez quelques monocouches de cobalt pour obtenir un effet d’anisotropie perpendiculaire : cet effet décroit rapidement quand le nombre de couches augmente. Ajoutez un revêtement de graphène sur cet empilement : cette fois, l’anisotropie magnétique perpendiculaire augmente, jusqu’à doubler pour 12 à 13 monocouches*.
Ces calculs d’INAC, confirmés par des expériences de l’institut Néel et de Berkeley, pourraient permettre la réalisation de mémoires magnétiques haute densité et basse consommation, deux atouts liés à l’anisotropie perpendiculaire. Autre application possible, des oscillateurs spintroniques destinés à la radiofréquence. Les chercheurs envisagent aussi des structures monocouches de cobalt + couche de graphène qui empilées sur plusieurs niveaux, atteindraient des niveaux records d’anisotropie.
* travaux réalisés dans le cadre du projet européen Graphen Flagship
Contact : mair.chshiev@cea.fr