Détecter les chaleurs bovines grâce à la microfluidique
Catégorie(s) : Actualités, Éducation, Industrie, Recherche
Publié le : 6 décembre 2021
Dans le cadre du projet SmartRepro mené par le CEA-Leti et l’Inrae, Juliette Simon a consacré sa thèse à la conception d’un biocapteur permettant de détecter en temps réel la période de chaleurs (œstrus) des vaches qui précèdent l’ovulation. Un sujet clé en matière de gestion de la reproduction : l’observation visuelle seule ne permet de détecter que 50 à 60 % des œstrus chez les bovins.
Ce patch s’appuie sur un dispositif microfluidique. Il est fiable, peu coûteux et simple à utiliser. Indolore, il se fixe à l’oreille de la vache. Des micro-aiguilles récupèrent du sang ou du liquide interstitiel* afin d’effectuer un dosage hormonal et d’envoyer un signal lorsque le taux correspondant à l’œstrus est atteint. Si un prototype du capteur a déjà été réalisé, le système de traitement du signal reste à finaliser.
* fluide qui occupe l’espace entre les capillaires sanguins et les cellules
Contact : camille.giroud@cea.fr
Ce patch s’appuie sur un dispositif microfluidique. Il est fiable, peu coûteux et simple à utiliser. Indolore, il se fixe à l’oreille de la vache. Des micro-aiguilles récupèrent du sang ou du liquide interstitiel* afin d’effectuer un dosage hormonal et d’envoyer un signal lorsque le taux correspondant à l’œstrus est atteint. Si un prototype du capteur a déjà été réalisé, le système de traitement du signal reste à finaliser.
* fluide qui occupe l’espace entre les capillaires sanguins et les cellules
Contact : camille.giroud@cea.fr