Entretien : Isabelle Guillaume, déléguée générale de Minalogic

« augmenter le taux de succès commercial de nos projets »
 

L’Etat demande aux pôles de compétitivité de devenir des « usines à produits », et pas seulement à projets. Qu’en est-il pour Minalogic ?
Nous avons analysé les 46 projets labellisés qui ont été terminés depuis la création du pôle, un an après leur clôture. Ils ont généré 600 emplois et 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, auxquels on peut ajouter 150 brevets et 400 publications. A un horizon de 6 à 10 ans, nous devrions être à 400 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel : l’investissement initial aura été multiplié par 9.

Quelles pistes pour faire encore mieux ?
Pour augmenter le taux de succès commercial des projets, nous ouvrons désormais les groupes d’experts qui les sélectionnent à des profils business, fins connaisseurs des applications et des marchés visés. Autre initiative, les rencontres entre des sociétés locales et des grands donneurs d’ordres en quête d’innovations. La première, fin 2013 avec Air Liquide, a été un succès.

Minalogic s’est ouvert depuis peu au domaine du logiciel. Avec quels résultats ?
Des projets 100 % logiciels sont en cours de labellisation, dont certains portés par des pure players : nous touchons de nouvelles entreprises. En parallèle, Minalogic est impliqué aux côtés de plus de 300 acteurs autour de la candidature grenobloise au label French Tech, qui doit être déposée mi-juin. Ce label améliorerait notre visibilité internationale et nous donnerait accès à des fonds dédiés au soutien aux start-up en forte croissance.

Contact : isabelle.guillaume@minalogic.com

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