Entretien : Marie Caillaux s’est impliquée dans le projet «Partager la science» proposé à six classes de CM1-CM2

«Nous avons privilégié la découverte par l’expérimentation !»

Qu’est-ce qui motive une élève ingénieure de 20 ans à s’investir auprès d’enfants d’une dizaine d’années?

Cela me plaisait de trouver la manière et les mots pour partager mes connaissances et mon goût pour la science. Le thème que j’avais choisi était la ville durable. Avec mon binôme de Phelma et les lycéens de Première associés au projet, nous nous sommes focalisés sur l’habitat et l’isolation thermique. Les enfants ont bien accroché !

Comment avez-vous abordé l’aspect scientifique de ces sujets ?

Nous avons privilégié la découverte par l’expérimentation, avec des expériences simples autour d’une maquette en carton de leur école. Les enfants ont fait des relevés de température et de luminosité en fonction de plusieurs orientations d’une lampe (modélisation du soleil). Nous avons comparé les températures relevées sur une plaque de béton brut et d’une planche de bois, dont un côté était immergé dans de l’eau froide. Puis nous avons ajouté une plaque de polystyrène et pris de nouvelles mesures. Cela nous a conduits à aborder l’impact du choix des matériaux de construction et d’isolation.

Les points clefs de votre rapport d’étonnement sur ce projet ?

Les élèves savent déjà beaucoup de choses justes et précises, par exemple sur les propriétés physiques et thermiques des matériaux, et ils sont curieux d’en savoir plus. Autre constat, je ne pensais pas que l’organisation des deux colloques de restitution, qui ont rassemblé 300 personnes, serait si complexe. J’ai beaucoup appris en matière d’anticipation et de patience.

marie.caillaux@grenoble-inp.org

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