Entretien : Youla Morfouli, Grenoble INP – Phelma

Catégorie(s) : Actualités, Éducation, Entretiens, Innovation & société

Publié le : 6 avril 2020

Pour nos étudiants, l’impact environnemental de leur futur métier devient crucial


Vous avez organisé fin janvier un atelier d’une journée sur l’électronique durable pour les 40 étudiants du master Nanotech. Avec quel objectif ?

Nos étudiants s’interrogent de plus en plus sur l’impact environnemental de leur futur métier d’ingénieur. Pour certains, cette remise en cause peut être douloureuse. Nous avons voulu répondre à cette attente, avec l’appui de nos partenaires : IRT Nanoélec, CEA-Leti, Grenoble École de Management et STMicroelectronics, dont quatre managers de haut niveau et deux ingénieurs ont participé à l’intégralité de la journée.

 

Était-ce une opération de communication ou une vraie journée de travail ?

C’était un atelier pratico-pratique organisé autour d’un scénario. Les étudiants devenaient les collaborateurs d’une société fictive, Grenoble Green Phone, et devaient concevoir une nouvelle génération de smartphones à impact environnemental minimum. Ils étaient conseillés par les experts de STMicroelectronics et du Leti, qui les éclairaient sur leurs pratiques et leurs contraintes.

 

Une journée pour un tel sujet, c’est un peu court…

Les étudiants ont découvert que l’électronique durable était déjà une pratique en plein essor dans l’industrie, ne serait-ce que parce la législation et la pénurie de certains matériaux l’imposent. Je pense qu’ils sont repartis rassurés, confortés dans leur orientation. Cela dit, nous n’allons pas en rester là. Ce module va notamment être déployé auprès d’autres filières de Phelma et d’étudiants en doctorat cet été, ainsi qu’en formation continue.

 

Contact : panagiota.morfouli@grenoble-inp.fr

 

 

 

 

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