Interview : Marie-Noëlle Semeria, directrice du Leti
Catégorie(s) : Actualités, Entretiens, MINATEC, Recherche
Publié le : 2 octobre 2017
La microélectronique est notre terroir
50 ans après la création du Leti, quelle est la priorité ?
Il s’agit de maintenir son leadership dans les technologies de miniaturisation, notamment grâce à la plate-forme 300 mm et aux avancées du FDSOI. La micro-électronique est notre terroir et sa diversité offre de multiples possibilités de croisements, de transpositions et d’intégrations. Fidèles à l’esprit pionnier du Leti, c’est en explorant ces pistes que nous voulons progresser, car l’innovation est une course mondiale qui se gagne sur son terroir et aux frontières !
Qui sont vos partenaires ?
Nous travaillons avec les leaders mondiaux comme Intel, Stanford, Global Foundries, TSMC, Facebook/Oculus… Nous avons doublé nos partenariats industriels à l’international et renforcé nos relations historiques avec ST, SOITEC et SOFRADIR/ULIS. Nous avons élargi par ailleurs notre base française avec des intégrateurs de composants et de systèmes comme Safran ou, plus haut dans la chaîne d’intégration, avec Renault, Horiba ou Bureau Veritas.
Quelles sont aujourd’hui les frontières à dépasser ?
Tout en gardant sa marque de fabrique – le hardware de la miniaturisation, la basse consommation énergétique et l’intégration système – le Leti est entré dans les technologies de l’intelligence qui vont révolutionner la médecine, la nutrition, les transports, l’éducation.
Nos prochains défis concernent les Cyber Physical Systems (CPS) combinant capteurs, calcul et communication, ainsi que les dispositifs médicaux innovants. Quant aux nouveaux matériaux comme le GaN, ils ouvrent aussi des perspectives prometteuses.
Contact : catherine.ogier-falzon@cea.fr