Julien Mottin, directeur des applications de Prophesee

Catégorie(s) : Actualités, Entretiens, Industrie, Vie de campus

Publié le : 4 février 2020

En microélectronique, systèmes embarqués, imagerie, Grenoble n’a pas d’équivalent en France


Prophesee vient d’installer une équipe de 10 personnes au BHT et de lever 25 millions d’euros. Avec quelle technologie ?

Nous développons un capteur de vision dit « événementiel », qui détecte n’importe quel changement dans une scène avec une résolution d’une microseconde. L’objectif n’est pas de produire des images, mais de réaliser une fonction : comptage sur des convoyeurs rapides, mesures de vitesse, analyse des vibrations d’un moteur, aide à la conduite du futur véhicule autonome… Ces marchés attirent de grands acteurs ; nous élaborons notre prochaine génération de capteurs avec un industriel de l’électronique présent dans le monde entier.

 

Quelle est la place de l’équipe grenobloise dans l’organisation de Prophesee ?

La société est basée à Paris où elle emploie 85 salariés, en majorité à la R&D. À Grenoble, nous travaillons plutôt sur l’intégration de notre système dans les technologies du client : où la positionner, avec quelle optique et quelle mécanique ? Quels logiciels et quelle puissance de calcul pour traiter les images ? Cette équipe est appelée à grandir, car notre dernière levée de fonds financera en priorité du développement commercial.

 

Pourquoi avoir choisi Grenoble ?

En microélectronique, systèmes embarqués, imagerie, Grenoble n’a pas d’équivalent en France. Or, ce sont pour nous des compétences-clés : nous voulons nous appuyer sur la matière grise locale. Nous avons déjà signé un contrat avec l’IRT Nanoelec pour collaborer avec STMicroelectronics et le Leti sur l’intégration 3D. Et d’autres accords sont en préparation.

 

Contact : jmottin@prophesee.ai

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