Entretien : Michel Ida, CEA Tech

Vous animez depuis 2021 la réflexion de CEA Tech sur l’impact sociétal de ses travaux.
Avec quels objectifs ?
Avant tout, contribuer à l’orientation stratégique de nos projets, programmes et partenariats, comme nous avons commencé à le faire pour l’éco-conception.
Nous savons que nos travaux ont un puissant impact sur nos vies, notre système cognitif, la cohésion de nos sociétés.
Il faut s’emparer de cette complexité, en débattre, en tirer des enseignements.
De plus, la réflexion doit irriguer notre communication et notre culture d’entreprise.

Comment fonctionnez-vous ?
Nous avons constitué une communauté de 200 salariés CEA volontaires, ainsi qu’un club de 30 membres extérieurs qui compte des philosophes, des théologiens, des anthropologues, des psychologues, etc. Nous organisons quatre à cinq réunions thématiques par an, des groupes restreints se penchent sur certains sujets et depuis 2022, nous tenons deux grands événements par an.
Celui du 7 avril dernier, consacré à l’impact des superpositions virtuel/réel, a rassemblé 600 participants.

Cette communauté a-t-elle vocation à s’élargir ?
Elle est déjà ouverte aux instituts de recherche de GIANT et interagit avec des initiatives semblables, en France et à l’étranger.
La science suscite un scepticisme croissant, les réseaux sociaux nous assaillent d’informations non vérifiées, les jeunes chercheurs se questionnent sur le sens de leur métier : cette ouverture aux enjeux sociétaux s’impose à nous.


Contact : michel.ida@cea.fr

Prochain grand événement le 22 novembre, sur deux thèmes :
• Impacts sociétaux de la course à l’autonomie stratégique et de la souveraineté (numérique, énergie, santé).
• Quelles répercussions sociétales dans une société respectueuse de l’environnement et adaptée au changement climatique ?

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