Parkinson : le Fonds de dotation Clinatec décrypte les nouvelles thérapies

Catégorie(s) : Evenements, Innovation & société, MINATEC, Recherche

Publié le : 4 février 2022

Pourquoi la stimulation cérébrale profonde et l’illumination infrarouge ont-elles un effet thérapeutique sur la maladie de Parkinson ?
C’est l’objet du projet de recherche Astropark, porté par le Fonds de dotation Clinatec. Il se penche sur les mécanismes cellulaires en jeu au niveau des neurones et des astrocytes.


La stimulation cérébrale profonde, inventée il y a 30 ans par le professeur Benabid, a été appliquée depuis à des dizaines de milliers de patients. Elle atténue significativement les symptômes de la maladie de Parkinson.
L’illumination infrarouge, d’utilisation plus récente, a montré lors d’une étude préclinique à Clinatec qu’elle ralentissait la dégénérescence neuronale.
De quoi lancer en 2021 le premier essai clinique au monde : deux patients ont déjà été appareillés à Clinatec.

Trois mécènes autour du projet Astropark
Or, les mécanismes biologiques qui entrent en jeu dans ces deux voies thérapeutiques sont inexpliqués. Ils sont au centre du projet Astropark, porté par trois mécènes : AG2R LA MONDIALE, la fondation Neurona et Apicil.
Les chercheurs se penchent sur deux types de cellules : les neurones et les astrocytes, ou cellules gliales, dont le rôle au sein du cerveau reste une énigme mais pourrait être majeur dans les maladies neurodégénératives.
L’équipe scientifique d’Astropark s’appuie fortement sur les compétences du CEA-Leti et de Clinatec pour étudier les effets de l’infrarouge à diverses longueurs d’onde, affiner les stratégies d’illumination.
Et déjà aborder d’autres pathologies, comme la maladie d’Alzheimer.

Contacts :
Lisa.Carvello@clinatec.fr; thierry.bosc@cea.fr

En naviguant sur notre site, vous acceptez que des cookies soient utilisés pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts. En savoir plus
X