Pile à combustible réversible : small is beautiful

Et si la miniaturisation était la voie royale pour améliorer la densité de puissance des piles à combustible réversibles ?
C’est en tout cas celle retenue par le projet Adfun, mené par le LMGP et l’Imperial College de Londres. Ils vont conduire deux thèses, sur de nouveaux matériaux et sur la caractérisation avancée des processus électrochimiques aux interfaces.
Le LMGP se consacrera notamment à un matériau de cathode non conventionnel, le nickelate de lanthane. Il sera mis en œuvre en couches minces de quelques dizaines ou centaines de nanomètres, et microstructuré pour accroître les surfaces d’échange.
Adfun espère obtenir des piles réversibles de moins d’un micron d’épaisseur, travaillant à 500°C au lieu de 800°C et dotées d’une densité de puissance spécifique cinq fois supérieure à celle des piles classiques.

Contact : monica.burriel@grenoble-inp.fr

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