Pompe à électrons : le silicium plutôt que l’aluminium ?

Une équipe INAC-Léti vient de franchir un pas décisif dans la mise au point d’une pompe à électrons en technologie CMOS standard : son dispositif, constitué de transistors monoélectroniques en série, fonctionne à 1 K et délivre un courant proportionnel à la fréquence jusqu’à 400 MHz. À titre de comparaison, les pompes actuelles en aluminium sont limitées à 50 MHz et nécessitent un refroidissement à 50 mK. Avec ce nouveau dispositif, les métrologues peuvent redéfinir les unités électriques en les fondant sur des constantes fondamentales, ici la charge de l’électron. Des échantillons ont été envoyés pour évaluation au Laboratoire national d’essais. Sans attendre les résultats, deux instituts métrologiques européens ont pris contact avec l’équipe INAC-Léti pour discuter d’une éventuelle collaboration.

Contacts : maud.vinet@cea.fr

xavier.jehl@cea.fr

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