Toxicologie : les nanoparticules d’oxyde de titane à l’étude
Catégorie(s) : Actualités, Recherche
Publié le : 6 juin 2011
Mises au contact avec des cellules humaines en culture, des nanoparticules d’oxyde de titane peuvent traverser la paroi cellulaire, induire un stress oxydant, endommager l’ADN et réduire les capacités cellulaires à réparer ces dommages. Ces effets sont surtout causés par les nanoparticules les plus fines, de 10-20 nm, alors que les nanoparticules de diamètre supérieur à 100 nm sont moins actives. Ces conclusions sont issues d’une étude fondamentale INAC – IRAMIS, menée sur des cellules pulmonaires et hépatiques en culture qui sont des modèles de ce qui pourrait se produire dans les organismes vivants. Il faut noter toutefois que les barrières naturelles que constituent la peau et les muqueuses sont un obstacle à la pénétration des nanoparticules, et donc une protection efficace contre celles-ci.
Contact : marie.carrière@cea.fr