Une membrane de pile à combustible sous l’œil du synchrotron

Une équipe INAC/Liten a cartographié en 3 D la nanostructure d’une membrane de pile à combustible ayant fonctionné 2 500 heures. Elle a utilisé un microfaisceau de rayons X du synchrotron. Principal enseignement : les dégradations physiques sont très hétérogènes d’une zone à l’autre. Ces hétérogénéités sont notamment corrélées à la distance qui sépare chaque échantillon de membrane des électrodes ou de l’arrivée des gaz.
Ces résultats permettent déjà aux chercheurs d’améliorer le design des futures piles. Ils enrichissent par ailleurs les modèles numériques, dans lesquels la membrane était considérée jusqu’ici comme un système cohérent. Réalisée dans le cadre du programme NTE* du CEA, l’étude a été publiée dans ACS Macro Letters.
 

Contact : sandrine.lyonnard@cea.fr

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